Long de 9,6 km, le ruisseau de Richemont prend sa source au Pommereuil et se jette dans la Selle à Montay. Il longe l’extrémité sud du territoire de Forest-en-Cambrésis où un moulin exista entre 1820 et 1920.
Pierre Joseph Henry ° 1771 + 1849, marié à Emmérentine Briatte, maitre meunier d’un moulin à vent à Forest-en-Cambrésis demanda l’autorisation de construire un moulin à eau en 1808. Le terrain à priori ne lui appartenait pas puiqu’un échange de terrain ne fut autorisé qu’en 1818. En 1824 le meunier Jean Baptiste Morcrette était locataire du moulin appartenant depuis 1823 à un dénommé Vérin, probablement Louis Vérin, marchand brasseur au Cateau. Le moulin avait une roue à pots de 2,30 m de diamètre et deux paires de meules. Il avait trois vannes au lieu des quatre prévues dans l’ordonnance royale du 21 décembre 1825. Il ne comportait pas non plus de déversoir contrairement aux clauses de la dite ordonnance. Un pont préconisé pour remplacer un gué ne sera achevé que fin 1840.
Bricout fils, notaire au Cateau, acquit vers 1830 le moulin, date à laquelle le meunier s’appelait Jean Baptiste Tasbille ° 1800 + 1833. En 1840, sa veuve Aimable Vinchon acheta le moulin pour le vendre en 1852 à Caroline Louise Desicy veuve Ghisbreths, rentière à Landrecies.
A partir de 1860 le moulin devint la propriété de la famille Legrand, d’abord Jules puis son fils Eugène vers 1890 qui cessa de faire de la farine en 1920 car le moulin avait subi les dommages de guerre. Il fut reconstruit et est aujourd’hui une habitation.