Le ruisseau de Mecquignies prend sa source dans la forêt domaniale de Locquignol, traverse Mecquignies puis se jette dans la rivière de Bavay à Bavay.
Il ne faisait tourner qu’un seul moulin nommé Moulin des Près, situé sur le territoire de Mecquignies. Il n’avait qu’un seul tournant et était occupé avant la Révolution par Gabriel Thomas (°1750 +1807 Haussy) et son épouse Henriette Dupuis. Le couple le vendit vers 1793 à Simon Lallemand (°1763 + 1799) et à son épouse Marie Séraphine Gérin. Au décès de Simon en 1799, le fils Emmanuel, marié à Jeanne Prévost, en fut le meunier. Sa mère Marie Séraphine Gérin loua à de nombreuses reprises le moulin. A savoir : en 1802 à Bénoni Gérin, en 1806 à Bénoni Delvallée, en 1816 à Maximilien Prud’homme, en 1820 à Jean Baptiste Pépin, en 1822 à Félix Lenglet, en 1823 à Pierre et Antoine Prévost, en 1824 à Pierre Avot meunier à Trois-Villes et enfin en 1832 à son fils Emmanuel. Celui-ci l’acquit de sa mère et le revendit à son beau frère Louis Gérin (°1789 + 1863). Ce dernier loua alors le moulin à un dénommé Marchant en 1848 puis à Leclercq en 1851. Au décès de Louis en 1863 le moulin revint à ses trois enfants : Jean Baptiste, Emerine et Pierre. Le moulin fut transformé vers 1880 en bâtiment rural. Une scierie mécanique exista entre 1926 et 1932 appartenant à Arthur Fievet d’Obies. En 1933 le propriétaire M Bongard ajouta une extension au bâtiment et en fit un café. La maison existe encore avec les vannes et le déversoir. Une pierre porte la date de 1813 et les initiales S G pour Séraphine Gérin.
Un autre moulin fut attesté en 1902 comme moulin à tourner le bois par une demande formulée par M. Fontaine Amand en vue de maintenir le barrage sur le ruisseau de Mecquignies et de construire un nouveau déversoir. Vers 1930 le moulin fut transformé en scierie qui appartint à M. Ducornez, puis à M. Paris après le Seconde Guerre mondiale. Elle est aujourd’hui désaffectée et en assez mauvais état.
Adresse :15 rue de l’Adzout Source : www.actuacity.com/mecquignies_59570/monuments